le 20-01 Paris- Frankfurt-Chennai

Publié le par globdoud

Jour 2 Paris- Frankfurt-Chennai

 

Puis nous avons pris la direction de CDG terminal 1 et non pas 2 (les connaisseurs ou les égarées comprendrons).

Un banc inhospitalier m'a fait découvrir des talents de contorsionniste que je ne soupçonnais même pas. Si j'ai dormi ½ heure! Pas mal...

Mes yeux sont rouges et me grattent ce doit être la fatigue ou le vin du Roussillon ou le vin de je ne sais plus ou bien peut être c'est cette énorme assiette de charcuterie de folie gargantuesque.

C'est le désert dans l'aérogare, personne, j'ai fait le tour, personne... glauque, je sens que ça va contraster à mon arrivée

 

Départ pour Frankfurt que des hommes d'affaires, je me fond dans cette masse compacte d'ordinateur aux odeurs d'aftershave, mécaniquement appliquées sur des visages fatigués, et aux uniformes de cadres very business en route pour l‘Allemagne, arch so.

Tout et calme reposé, entends tu les clochettes tintinnabuler, et demain matin petit Didier tu trouveras l'effervescence d'un autre monde...

Dans l'avion, un 737, p'tit déj frugale, avant d'arriver à Frankfurt sous la neige, c'est magnifique ces champs vu d'en haut on dirait des puzzles.

 

Embarquement dans l'avion pour Chennai, efficacité allemande pile poil à l'heure pour la correspondance.

Je suis assis à coté d'un français qui partait à l'arrache, car son employeur lui a demandé d'aller voir un client qui venait de leur acheter des caméras 35mm dernier cri. Il a 3 jours pour faire la prise en main du matériel, un jeune très sympa, qui évolue dans le monde du spectacle entre tournage, production, réalisation.

Les places sont optimisées au maximum dans ce charter, les jambes sont en trop, avec la nuit pourrie que j'ai passé la veille, impossible de récupérer, je suis un pruneau sec sans le noyau, sans jus.

 

Arrivée à Chennai 00h30, les bagages ont été récupérés rapidement, très efficace!

Ensuite j'ai retiré un peu d'argent au distributeur et je me suis dirigé vers le sortie afin de trouver un taxi. Plusieurs m'ont alpagué donc mon choix s'est porté au hasard.

Erreur!!!!! le gars était bourré et il avançait au pétard qu'il roulait en conduisant sur l'autoroute.

En fait c'était un auto-rickshaw mais on dit Tuk-Tuk, sorte de cyclo jaune 2 temps recouvert d'une capote, disposant de 2 places à l'arrière.

Mon anglais très approximatif et l'heure tardive, face à son accent, m'ont quand même permis d'arriver à bon port après plus d’une heure en roulant à tombeau ouvert sur les routes et dans les rues défoncées de Chennai.

Passant entre les bus, et les autres voitures, sur les 4 files. En plus je n'avais pas percuté que la conduite était à gauche. J'en suis sur il y a un bon dieu pour les alcooliques.

J'avais pourtant pris la précaution de noter l'adresse de l'hôtel sur un bout de papier avant, mais il ne savait pas lire.

P1010336


Une chambre au confort sommaire sans climatisation, mais suffisamment fraiche, de tout façon je m'écroule comme une masse sans demander mon reste, si juste une bouteille d’eau et un peu d'anti-moustique mais c'est P1010333-copie-1plus préventif qu'autre chose.

Publié dans Chennai

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Z
<br /> Coucou. Ravie de voir que tu es bien arrivé.<br /> Le vin de crise c'était !<br /> Biz<br /> Zab et Manu<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Ha c'était donc ça... le vin de crise...c'est surement pour ça que j'ai réussi à dormir sur les bancs de l'aérogare<br /> <br /> <br />