9, 11 – 03 Chiang Mai - Trekking

Publié le par globdoud

9, 11 – 03 Chiang Mai - Trekking

 

Pour la première fois je vais commencer par la conclusion, c'est absolument génial. Une expérience unique à faire et à refaire. Coupé du monde et de toute forme de civilisation connue

Lorsque j'ai choisi le circuit trekking, je me suis demandé si ce n'était pas une grosse arnaque attrape touriste . Tout est si bien organisé pour les touristes soient canalisés vers des agences par divers intermédiaires. Jusqu'au moment du départ, j'étais prêt à faire marche arrière toute!

Mais je suis allé sur un bon nombre de sites internet où beaucoup de gens ont appréciés leurs séjours en forêt, et les raisons pour lesquels certains n'avaient pas aimé cette formule, étaient précisément ce que je recherchai, alors pourquoi pas.

La veille, nous avons eu un petit topo pour nous indiquer ce qu'il fallait mettre dans le petit sac à dos, les chaussures, l'anti-moustique, les fringues etc. Le guide a insisté sur le fait que nous allions marcher dans la forêt durant la journée, et dormir dans un « bamboo camp » au milieu de nulle part.

Après une ultime révision de paquetage nous nous sommes dirigés vers l'hôtel de police touristique thaïlandais où un policier français nous prodigue quelques recommandations de dernière minute.

En chemin, nous nous avons fait une dernière halte dans marché, et nous sommes partis visiter un temple perché tout en haut d'une colline.

On est tout de suite dans l'ambiance, car il a fallu monter plusieurs marches avant de parvenir au sommet.image022

Le début des marches est défendu par deux dragons ornés de petit morceau de verres colorés dans lesquels se reflète le soleil. La queue des dragons font office de rampes garnies d'écailles dorsales et les flancs d'écailles en bas relief, sur une bonne partie de l'acensions. Sur le site, il y a statue de bouddha et de personnages sur lesquels les pèlerins viennent posés des feuilles d'or. Au somment, une grande statue de bouddha trône sur le paysage alentour, j'ai quasiment la tête dans les nuages.

Il faisait très chaud mais il régnait un sensation de quiétude et d'apaisement, surtout après le trafic routier de la ville. Pas un bruit, un subtile souffle de vent est venu réveillé de temps à autre, de toutes petites clochettes très discrètes.

Le temps était comme suspendu, rien ne bougeait, pas même le moine qui était assis sur une plateforme face à une statue très décorée. Quelques moines vivent sur place dans de toute petite pièce d'une dizaine de mètres carré sur pilotis.

Il y avait un visage de bouddha sculpté dans la roche, regardant le ciel, qui semblait protégé par des cobras moulés au dessus de sa tête.

Nous sommes ensuite reparti vers la première partie de notre première marche. Ce qui me frappe c'est que le paysage est très monotone, 3 essences d'arbres se partagent la vedette en fonction des altitudes, dont le pin, le bambou, et un autre arbre qui sert dans de multiples application.

image047Nous avons marché une bonne heure pour arriver à la première chute d'eau, qui représente le fil rouge de ce trekking. Chaque chute est évidemment différente, et c'est a chaque fois une surprise, ceux sont des lieux magiques.

La lumière est filtrée par la végétation épaisse et luxuriante, ce qui contraste avec les alentours. Cette première chute était particulièrement bien venue, car j'avais faim est chaud. J'ai commencé par me jeter dans cette eau fraiche et dépourvue de sangsues à cette époque. Et tout le monde s'est arrosé joyeusement « no wet, no fun », ce qui permet de faire connaissance plus rapidement avec le groupe.

Nous étions 7 au départ, 2 norvégiens super sympas qui m'ont expliqué qu'il était traditionnel de faire un break, et de voyager avant poursuivre ses études supérieures. 2 infirmières Irlandaises en vacances très discrète, je ne les ai quasiment pas entendu, et 2 étudiantes Allemandes très sympas en vacances elles aussi.

Après un repas frugal, nous sommes reparti pour notre marche de l'après midi, à travers les bois.

Il y avait des minis incendies partout, mais j'ai vu aussi la végétation repartir tout de suite sur les cendres noires.image084

Des termitières de 50cm à 1 m poussent un peu partout le long du chemin.

J'en profite pour manger les fruits que j'avais acheté sur le marché, et j'étais content de montrer au guide « ray », avec qui nous sommes bien marré, comment manger une mangue sans l'ouvrir.

Nous avons fait une nouvelle halte au bord d'une nouvelle chute d'eau, où l'une des Allemandes est tombée très violemment sur le dos, en essayant d'escalader les rochers dangereusement glissants. Plus de peur que de mal car elle ne sait rien cassé mais son dos était griffé et très endolori, j'ai été bon pour porter son sac, et un sac de fille...

Le premier camp était constitué de cabanes en bambou. 2 cabanes dortoirs pour les touristes où l'on trouve une moustiquaire est une couverture, une cabane pour faire la cuisine et c'est aussi l'endroit où dort le guide, des tables en bois recouvertes d'un toit et enfin la cabane au fond du jardin.

Le toit des cabanes est fait avec les feuilles des arbres.

Pour prendre sa douche, il faut aller à la rivière avec un récipient pour se rincer. Cette région, et ce parc national, sont habités par les Karens, ils ne parlent pas le thaïs. Sur place plusieurs Karens nous ont accueillis chaleureusement. Il y avait aussi un jeune écossais, qui était venu faire un trekking dans les même conditions que nous, mais lui est resté, et ça dure depuis 4 mois!

image068Aux alentours, des champs de riz en jachère, avec un tamarinier planté au milieu.

Ray avait transporté dans son sac le repas du soir et celui du lendemain midi. Il a des talents cachés ce petit bonhomme de moins d'1,60m et d'à peine 50kg, car il nous a préparé un délicieux repas constitué de 5 plats. Tout au feux de bois avec des spatules et des louches en bambou et en noix de coco, chapeau l'artiste.

Pas de chien au diner, il m'a précisé que c'était plus dans les provinces du nord est que l'on en trouve.

La veillée a démarrée timidement car les 2 norvégiens ont été obligé d'écourter leur trek, leur vol a été avancé, et les 2 Irlandaises ont décidés de ne pas continuer car elles n'étaient pas préparées et elles avaient déjà souffert sur la première partie. Mais quelques bières plus tard nous avons chanter des chansons, que l'on chante dans les bus de supporter, « de Nantes à Montaigu » à eu beaucoup de succès, la France peut être fière.

Le lendemain matin le groupe s'est donc divisé en deux, et nous sommes partis à trois avec l'un des Karens qui avait une bonne connaissance de la faune sauvage. Avant la première chute d'eau nous avons eu l'occasion de voir plusieurs serpents, dont un dangereux tout vert. Si le guide n'avait pas été là je ne l'aurais sans doute pas vu, surtout qu'il était perché sur une branche au dessus de nos têtes. Nous avons attendu que le reptile nous laisse passer, juste le temps de prendre une photo.image078

Le repas avait été préparé le matin, des nouilles sautées aux œufs et aux légumes, enveloppé dans des feuilles d'arbres, et noué avec une une lanière de bambou. Les baguettes ont elles aussi été taillées dans un morceau de bambou. On ne peut pas faire plus recyclable.

Le dernier jour du trekking, nous avons fait du « bamboo rafting ». Il s'agit de radeaux constitués d'une dizaine de bambous très long. En dehors des serpents qui ont surement chaud et qui traversent devant le radeau, nous avons vu un endroit incroyable, où de petites cabanes avec des tables et un toit accueillent des gens qui viennent piqueniquer au raz de l'eau.

Les enfants jouent dans l'eau en prenant un grand plaisir à arroser les touristes qui passent, pendant que le reste de la famille mange,.

La toute dernière partie du trekking s'est déroulé à dos d'éléphant. Un autre couple d'australiens nous à rejoint pour cette dernière partie. Mais il n'y a que deux places par éléphant et donc je me retrouver à la place du cornac, c'est à dire sur la tête de l'éléphant, les pieds calés derrière ses oreilles. 3,5m au garrot, c'est franchement plus haut qu'un cheval, mais c'est aussi moins rapide 2km/h en vitesse de croisière.

image206Cette grande bestiole paraissait si docile et si placide, que la confiance vient rapidement à ce poste. Alors que j'étais encore sur la tête, l'éléphant s'est projeté de l'eau et de la poussière, et avec le soleil, j'avais l'impression d'avoir une croute de terre sur moi. J'en avais jusque dans les trous de nez et les oreilles. Les places assises sur la balancelle semblaient préservées des projections.

Le retour à l'hôtel et à la civilisation s'est bien passé, la tête pleine de souvenir.

Publié dans chiang mai

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B
<br /> L'éléphant c'est fait, donc OK pour remonter sur un cheval ?<br /> <br /> <br />
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G
<br /> peu être demain pour le cheval, surpris?<br /> <br /> <br />
S
<br /> nous avons apprésiés yon parcour , diporamas et photos<br /> <br /> <br />
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G
<br /> merci Arthur, ça fait plaisir de te voir sur le blog<br /> <br /> <br />
V
<br /> très beau périple;...en effet! ça doit être le rêve. bon feeling pour trouver des pépites...bonne suite!<br /> <br /> <br />
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G
<br /> merci beaucoup, je descens vers un site beaucoup plus touristique maintenant, on va voir...<br /> <br /> <br />
E
<br /> papa je suis tete en    c'est elouann<br /> <br /> <br />
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G
<br />  tu est trop mignon, c'est comme Ca que je t'aime mon bonhomme<br /> <br /> <br />
E
<br /> papa  qu'est ce qu'on fera en australie?<br /> <br /> <br />
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G
<br /> c'est une petite surprise....<br /> <br /> <br />