28-02, 02-03 Chenai – Bangkok.
Après un vol de nuit sur Air Asia (un excellent service à bord), à coté d'un petit bonhomme d'environ deux ans qui pleuré presque tout le voyage (oreilles), je suis arrivé à l'aéroport de Bangkok. Le contraste est déjà saisissant car il semblait si propre et brillant que j'ai eu l'impression qu'il vient d'être inauguré la veille.
J'ai retiré quelques Baths au distributeur, et j'ai pris un taxi pour me rendre jusqu'à mon hôtel.
Je n'avais pas encore de carte de la ville fiable, et vu mon état de fatigue, j'ai préféré assurer le coup en évitant les transport en commun.
Pour les 2 ou 3 premières nuits dans un pays, il était préférable de réserver à l'avance son hébergement, car c'est un point de chute assurer, et cela permet de donner une adresse au service d'immigration.
Arrivé à l'adresse indiquée, j'ai réglé mon taxi, et la réception de l'hôtel m'a dit que je n'était pas au bon endroit. En effet, il existe un autre hôtel du même nom, à une adresse similaire. Après quelques explications je me suis dirigé vers la bonne adresse.
7h00 du matin, j'ai traversé des ruelles très étroites et moites où des fêtards, les yeux hagards sont assis entre une charmante personne plutôt refroidie à cette heure très matinale et une bière plutôt chaude qui ne sera probablement jamais terminée.
Certains sont étalés sur le sol, j'ai du les enjamber.
Des filles en tenue d'écolières croisent des filles en tenue plus légère...
Mon hôtel se trouve donc au cœur de ce dédale de ruelles serrées, qui ne voient jamais le soleil et bien sur dans un des endroits très festifs que compte cette ville.
La chambre est très petite mais suffisamment clean pour le moment, malgrés tout je n'ai pas hésité à mettre un cadenas supplémentaire sur ma porte.
Ce dimanche matin, il régnait un calme presque suspect, pas de bruit de voiture, pas de klaxon!
La rue principale, à commencer à s'animer vers 9h00, pour monter crescendo jusqu'au soir.
Les commerces de façade ont commencé à sortir leurs marchandises, surtout des vêtements et des bibelots. Les bars avaient déjà leurs premiers clients pour les petits déjeuner, mais certains tournaient à la bière et à la vodka.
C'est une ambiance de bord de station balnéaire, sans la mer.
Dans ce quartier, il y a aussi un grand nombre de transexuels. Certains avaient pour mission de faire assoir des clients dans les bar, en agitant des menus toujours pleins de promotions sur les alcools.
C'est ensuite le tour des vendeurs de repas ambulants. Des nouilles, des soupes, des brochettes, des fruits fraichement épluchés conservés dans la glace. Les repas seront servis sans discontinuer jusqu'à 11h00 le soir avec la même effervescence.
C'est incroyable, mais je suis obligé de dire que c'est exactement ce que je cuisine chez moi quasiment tous les jours, dans ma cuisine. Pour certains plats il s'agit de la réplique exacte! Ils ont volé mes recettes, pirates!
Le paradoxe, c'est que le parfum de ces plats m'a rappeler la France, mon quotidien.
Mais ici les produits sont parfaitement frais. Il me faudra évidement des cours de cuisine vers la fin de mon séjour.
C'est plus que de la découverte, c'est de la gourmandise. Je risque de changer ma garde robe avant la fin de mon voyage, et de faire comme certains hommes thaïs, qui lorsqu'ils sont assis, soulèvent leurs chemises en exhibant leurs bidons tous ronds.
Assis en tailleur, on ne peut que penser à la divinité du pays, Bouda.
J'ai commencé mes premières visites de temples « wat » et je commence par l'un des plus visité, le wat phra koew et le grand palais où vivait autrefois la famille royale. Pour effectuer cette visite une tenue décente et obligatoire. Des pantalons longs sont fournis à l'entrée, mais je ne me fais plus pièger!
Cet ensemble de bâtiments s'étale sur presque 100 ha, non loin du fleuve mae nam chao phraya. Les constructions sont de toute beauté, les détails soignés. La salle du Bouda était fermée pour restauration.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est une immense fresque de plusieurs centaines de mètres de long. Elle retrace l'épopée du Ramakian ou (Ramayana en inde).
Le second c'est le wat pho, est le deuxième temple le plus visité. Le plus remarquable, c'est l'immense Bouda couché de 46m de long et de 15 m de haut entièrement doré à la feuille d'or. Ses pieds sont incrusté de nacre.
Cette posture est sensée le représenter lors de son accession au nirvana après sa mort. À la fin de la visite, on trouve une longue rangée de récipient en métal, dans lesquels on jette des pièces en guise de don, c'est très sonore.
Le troisième temple, le wat Arun est situé de l'autre coté du fleuve.
Pour y accéder, le plus simple reste de prendre le bateau traversier, qui pour 3B m'a fait franchir cette eau agité où le trafic est très important. Il a fallu se frayer un chemin.
Ce wat, présente la particularité de s'élever rapidement en hauteur. Des figurines semblent soutenir le poids de l'ensemble. En haut de l'édifice on a une vue imprenable sur le fleuve, et une partie de la ville.
En rentrant je suis passer par le marché aux amulettes, très prisé par les thaïlandais, y compris par les moines qui comme tous les spécialistes, inspectent loupe en main, les détails et la valeur de ces différents petits morceaux de pierre sculptés. J'ai ensuite mangé une super soupe au milieu d'un marché. Les thaïlandais sont sans doute très joueurs car de nombreux vendeurs proposent des tickets de loterie, qu'ils transportent dans des mallettes en bois
Je suis épaté de la propreté de cette ville, rien ne traine au sol, et les gestes du quotidien sont souvent méticuleux.
Le roi et de la famille royale sont représenté partout dans la ville. Sous forme de photos, de statue, de slogan. On comprend très vite que ce n'est pas un sujet de plaisanterie. Plusieurs coup d'état ont eu lieu en Thaïlande, la politique est donc instable.
Il y a des tuk tuk ici aussi, mais ce ne sont pas du tout les même qu'en Inde. Ils sont 2 fois plus grand, plus puissant, et surtout le conducteur est beaucoup plus avide.
Mais c'est tellement évident, et la course est souvent plus chère qu'un taxi classique, ou qu'une moto taxi. Ce sont eux qui font office de rabatteurs pour tous les services et autres prestations imaginables et inimaginables. Ce que tu désires, il le trouvera pour toi.
Le quartier compte d'innombrables salon de massage, qui ont pignon sur rue.
On peut y voir les masseurs exercer leur art. Mais il existerait d'autres salons de massage...
C'est une énorme ville moderne, et afin de me rapprocher des transports en commun tels le métro, le train, ou encore le skytrain, je vais partir « m'installer »vers China Town.
J'ai retiré quelques Baths au distributeur, et j'ai pris un taxi pour me rendre jusqu'à mon hôtel.
Je n'avais pas encore de carte de la ville fiable, et vu mon état de fatigue, j'ai préféré assurer le coup en évitant les transport en commun.
Pour les 2 ou 3 premières nuits dans un pays, il était préférable de réserver à l'avance son hébergement, car c'est un point de chute assurer, et cela permet de donner une adresse au service d'immigration.
Arrivé à l'adresse indiquée, j'ai réglé mon taxi, et la réception de l'hôtel m'a dit que je n'était pas au bon endroit. En effet, il existe un autre hôtel du même nom, à une adresse similaire. Après quelques explications je me suis dirigé vers la bonne adresse.
7h00 du matin, j'ai traversé des ruelles très étroites et moites où des fêtards, les yeux hagards sont assis entre une charmante personne plutôt refroidie à cette heure très matinale et une bière plutôt chaude qui ne sera probablement jamais terminée.
Certains sont étalés sur le sol, j'ai du les enjamber.
Des filles en tenue d'écolières croisent des filles en tenue plus légère...
Mon hôtel se trouve donc au cœur de ce dédale de ruelles serrées, qui ne voient jamais le soleil et bien sur dans un des endroits très festifs que compte cette ville.
La chambre est très petite mais suffisamment clean pour le moment, malgrés tout je n'ai pas hésité à mettre un cadenas supplémentaire sur ma porte.
Ce dimanche matin, il régnait un calme presque suspect, pas de bruit de voiture, pas de klaxon!
La rue principale, à commencer à s'animer vers 9h00, pour monter crescendo jusqu'au soir.
Les commerces de façade ont commencé à sortir leurs marchandises, surtout des vêtements et des bibelots. Les bars avaient déjà leurs premiers clients pour les petits déjeuner, mais certains tournaient à la bière et à la vodka.
C'est une ambiance de bord de station balnéaire, sans la mer.
Dans ce quartier, il y a aussi un grand nombre de transexuels. Certains avaient pour mission de faire assoir des clients dans les bar, en agitant des menus toujours pleins de promotions sur les alcools.
C'est ensuite le tour des vendeurs de repas ambulants. Des nouilles, des soupes, des brochettes, des fruits fraichement épluchés conservés dans la glace. Les repas seront servis sans discontinuer jusqu'à 11h00 le soir avec la même effervescence.
C'est incroyable, mais je suis obligé de dire que c'est exactement ce que je cuisine chez moi quasiment tous les jours, dans ma cuisine. Pour certains plats il s'agit de la réplique exacte! Ils ont volé mes recettes, pirates!
Le paradoxe, c'est que le parfum de ces plats m'a rappeler la France, mon quotidien.
Mais ici les produits sont parfaitement frais. Il me faudra évidement des cours de cuisine vers la fin de mon séjour.
C'est plus que de la découverte, c'est de la gourmandise. Je risque de changer ma garde robe avant la fin de mon voyage, et de faire comme certains hommes thaïs, qui lorsqu'ils sont assis, soulèvent leurs chemises en exhibant leurs bidons tous ronds.
Assis en tailleur, on ne peut que penser à la divinité du pays, Bouda.
J'ai commencé mes premières visites de temples « wat » et je commence par l'un des plus visité, le wat phra koew et le grand palais où vivait autrefois la famille royale. Pour effectuer cette visite une tenue décente et obligatoire. Des pantalons longs sont fournis à l'entrée, mais je ne me fais plus pièger!Cet ensemble de bâtiments s'étale sur presque 100 ha, non loin du fleuve mae nam chao phraya. Les constructions sont de toute beauté, les détails soignés. La salle du Bouda était fermée pour restauration.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est une immense fresque de plusieurs centaines de mètres de long. Elle retrace l'épopée du Ramakian ou (Ramayana en inde).
Le second c'est le wat pho, est le deuxième temple le plus visité. Le plus remarquable, c'est l'immense Bouda couché de 46m de long et de 15 m de haut entièrement doré à la feuille d'or. Ses pieds sont incrusté de nacre.
Cette posture est sensée le représenter lors de son accession au nirvana après sa mort. À la fin de la visite, on trouve une longue rangée de récipient en métal, dans lesquels on jette des pièces en guise de don, c'est très sonore.
Le troisième temple, le wat Arun est situé de l'autre coté du fleuve.
Pour y accéder, le plus simple reste de prendre le bateau traversier, qui pour 3B m'a fait franchir cette eau agité où le trafic est très important. Il a fallu se frayer un chemin.
Ce wat, présente la particularité de s'élever rapidement en hauteur. Des figurines semblent soutenir le poids de l'ensemble. En haut de l'édifice on a une vue imprenable sur le fleuve, et une partie de la ville.
En rentrant je suis passer par le marché aux amulettes, très prisé par les thaïlandais, y compris par les moines qui comme tous les spécialistes, inspectent loupe en main, les détails et la valeur de ces différents petits morceaux de pierre sculptés. J'ai ensuite mangé une super soupe au milieu d'un marché. Les thaïlandais sont sans doute très joueurs car de nombreux vendeurs proposent des tickets de loterie, qu'ils transportent dans des mallettes en bois
Je suis épaté de la propreté de cette ville, rien ne traine au sol, et les gestes du quotidien sont souvent méticuleux.
Le roi et de la famille royale sont représenté partout dans la ville. Sous forme de photos, de statue, de slogan. On comprend très vite que ce n'est pas un sujet de plaisanterie. Plusieurs coup d'état ont eu lieu en Thaïlande, la politique est donc instable.
Il y a des tuk tuk ici aussi, mais ce ne sont pas du tout les même qu'en Inde. Ils sont 2 fois plus grand, plus puissant, et surtout le conducteur est beaucoup plus avide.
Mais c'est tellement évident, et la course est souvent plus chère qu'un taxi classique, ou qu'une moto taxi. Ce sont eux qui font office de rabatteurs pour tous les services et autres prestations imaginables et inimaginables. Ce que tu désires, il le trouvera pour toi.
Le quartier compte d'innombrables salon de massage, qui ont pignon sur rue.
On peut y voir les masseurs exercer leur art. Mais il existerait d'autres salons de massage...
C'est une énorme ville moderne, et afin de me rapprocher des transports en commun tels le métro, le train, ou encore le skytrain, je vais partir « m'installer »vers China Town.